Deux guerres, deux niveaux

Nous avons avant tout voulu montrer que ces deux conflits étaient différents l’un de l’autre, et qu’il ne s'agissait pas d'une seule et même guerre. La séparation entre les niveaux du bâtiment nous offrait la possibilité de rendre cette idée physiquement sensible au visiteur tout en laissant l’escalier créer le lien. Nous avons tiré parti de cela. Le public comprend ainsi que les deux conflits sont liés, indéniablement, mais qu’ils sont différents. Si les principes scénographiques restent les mêmes dans les deux niveaux, le changement de couleur entre les deux étages crée des environnements différents. Nous en avions fait le pari, mais ce n’est qu’une fois l’exposition achevée que nous en avons eu la confirmation.