Vivre en temps de guerre

Seconde Guerre mondiale

La Rose Blanche

Jean-Claude Mourlevat, Sophie Scholl : « non à la lâcheté » Actes Sud Junior, 2013
Inge Scholl, la rose blanche, six Allemands contre le nazisme, Editions de Minuit, 2008
Keiko Ichiguchi, 1945, Kana, 2005
Film de Marc Rothemund, Sophie Scholl  les derniers jours, Arte Editions, 2006

     

3 ouvrages et 1 DVD, un roman jeunesse dans la collection « ceux qui ont dit non », un récit écrit par la sœur des deux protagonistes, un manga et un film allemand, une même histoire, quatre façons de la raconter, quatre publics.

L’histoire est celle véritable du mouvement de résistance allemande « la Rose Blanche », celle de jeunes allemand-e-s qui, du printemps 1942 à février 1943, écrivirent, distribuèrent des tracts dans de nombreuses villes allemandes et tagguèrent les murs de Munich de slogans pour s’opposer au nazisme et à ses dégâts.

Le 18 février 1943, acte manqué ou geste maladroit (la version diffère selon l’ouvrage), Sophie Scholl laisse s’envoler du haut de l’étage supérieur de l’université où elle est étudiante des centaines de tracts antinazis. Toute de suite arrêtée avec son frère Hans, ils sont interrogés, jugés puis guillotinés le 22 février avec leur camarade, Christoph Probst. Le verdict est « haute trahison et intelligence avec l'ennemi, incitation à la haute trahison, atteinte à l'effort de guerre ». Ils sont âgés de 22 à 25 ans.

Violence inouïe face à des actes de résistance sans violence !

D’autres arrestations suivront pour démanteler le réseau.

Jeu de miroir, d’un côté et de l’autre du Rhin, de très jeunes personnes s’engagèrent totalement pour défendre les mêmes valeurs. Les dernières paroles de Hans Scholl furent  « Vive la liberté. Aujourd'hui vous nous tuez, demain c'est vous qui serez à notre place ».

Ajouter un Commentaire