Ancien fondateur du collège Notre-Dame de l’Abbaye, Jean-Baptiste Legeay – frère Clair Marie – est directeur de l’école Saint-Similien de Nantes lorsqu’il met en place, dès l’été 1940, un réseau d’évasion de soldats britanniques et de renseignement sur les mouvements des troupes ennemies.
À force d’observation, Jean-Baptiste Legeay découvre la présence d’avions en bois sur le terrain de Château-Bougon, leurres pour tromper les équipages des bombardiers anglais.
Se sentant en danger, il s’enfuit dans les Côtes-du-Nord où il se lie avec un petit groupe de résistance, « la bande à Sidonie », lui-même en lien avec le groupe de Marcel Hévin à Nantes. Arrêté par la Gestapo à Ploërmel le 13 novembre 1941, Jean-Baptiste Legeay est décapité à la prison de Cologne le 10 février 1943. Il a 46 ans.
BLOYET Dominique, Nantes. La Résistance, Edition CMD, 1997, p. 38-39 et p. 77-78.
SAUVAGE Jean-Pierre et TROCHU Xavier, Mémorial des victimes de la persécution allemande, Nantes, avril 2001, p. 53.
Le site « Fondation pour la mémoire de la déportation » : http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.75.#LEGEAY
Le site du Comité pour l’étude de la Résistance populaire dans les Côtes-du-Nord présente le monument consacré à Jean-Baptiste Legeay, à Pléhedel
http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Plouha/Plehedel%20Quistillic/1.html