Plaque commémorative
Ancien combattant de la Grande Guerre, Paul Birien, en tant que membre du réseau Georges France 31, participe aux côtés de Léon Jost à un réseau d’évasion de prisonniers de guerre sous couvert de l’association du Comité d’entraide aux prisonniers de guerre, installé rue de l’Arche-Sèche.
Arrêté le 15 janvier 1941, il est l’un des 48 otages fusillés en représailles à l’exécution du Feldkommandant de Nantes, Karl Hotz, le 22 octobre 1941. Il a 50 ans.
En janvier 1941, Paul Birien n’est pas le seul membre du réseau « Georges France 31 » à être arrêté. Plusieurs anciens combattants sont interceptés par la police allemande : Léon Jost, Auguste Blouin, Alexandre Fourny. Tous feront partie des 48 otages.
À la fin des années 40, plusieurs plaques de rues et plaques commémoratives sont posées dans les rues de Nantes à la mémoire de la Résistance. Parmi elles, plusieurs honorent la mémoire de résistants nantais appartenant au réseau « Georges France 31 » : la rue Léon Jost et la rue Alexandre Fourny. Outre la plaque dédiée à Paul Birien, une deuxième est posée à la mémoire du résistant Auguste Blouin, au 22 rue Ledru-Rollin.
BLOYET Dominique, Nantes. La Résistance, Editions C.M.D, 1997.
GUYVARC’H Didier, La construction de la mémoire d’une ville. Nantes, 1914-1992, 2 volumes, Presses universitaires du Septentrion, 1994.
SAUVAGE Pierre et TROCHU Xavier, Mémorial des victimes de la persécution allemande, Nantes, avril 2001, p.29.