Dès l’été 1940, Auguste Péneau et Gabriel Goudy, dirigeants départementaux de la CGT dissoute (les syndicats ont été interdits par l’occupant) nouent les premiers contacts avec les fondateurs du mouvement Libération à Paris pour jeter les bases d’un mouvement à Nantes, qui sera présidé par Jean-Baptiste Daviais.
Auguste Péneau deviendra un des membres actifs du mouvement Libération-Nord : distribution de journaux clandestins puis, par la suite, aide aux réfractaires du STO (service du travail obligatoire), collecte des renseignements militaires à destination de l’Angleterre.
En mai 1944, après la vague d’arrestations par les Allemands des membres du Comité départemental de libération (CDL), Auguste Péneau remplace Gabriel Goudy pour présider le Comité départemental de libération de Loire-Inférieure.
Le Musée virtuel de la Résistance : http://www.museedelaresistanceenligne.org/pageDoc/pageDoc.php?id_expo=62&id_theme=111&id_stheme=239&id_sstheme=519&id_media=2465
Aglan Alya, La Résistance sacrifiée. Histoire du mouvement « Libération-Nord », Flammarion, 2006.