Vivre en temps de guerre

Seconde Guerre mondiale

Place du vieux-Doulon. Résistant Marin Poirier

Plaque et monument

Cheminot garde-barrière de la place du Commerce à Nantes, Marin Poirier pratique le renseignement et devient membre du Comité d’entente des anciens combattants, qui organise l’évasion de plusieurs prisonniers.

Marin Poirier participe aussi à des actions directes contre l’occupant (grenade contre le Foyer du soldat, camions brûlés…).

Arrêté le 20 janvier 1941, en possession de documents compromettants, par la sécurité militaire allemande, il est d’abord condamné par le conseil de guerre allemand à quatre ans et demi d’emprisonnement. Après avoir fait appel, il voit sa peine aggravée par la cour martiale qui prononce la peine de mort. Marin Poirier est fusillé, le 30 août 1941, au champ de tir du Bêle. Presque tous les membres du Comité d’entente périssent un mois plus tard lors de l’exécution des « Cinquante otages ».

La mémoire de Marin Poirier dans le musée d’histoire de Nantes

Le musée conserve une affiche annonçant la condamnation de Marin Poirier, datée du 1er septembre 1941.

979.17.64

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SOURCES

BELSER Christophe, La Collaboration en Loire-Inférieure. 1940-1944, tome 1, Geste éditions, 2005, p. 62.

GOERGEN Marie-Louise, Cheminots engagés. 9500 biographies en mémoire. XIXe-XXe siècles, collection Maitron, 2007 (livre et CD-ROM).

SAUVAGE Jean-Pierre et TROCHU Xavier, Mémorial des victimes de la persécution allemande, Nantes, avril 2001, p. 61.

 

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