Vivre en temps de guerre

Seconde Guerre mondiale

Rue Roger Astic. Résistant, réseau Bocq-Adam

Roger Astic, alias Coprinus, entre dans la Résistance dès 1940 aux côtés de Henri Adam, avec lequel il participe à plusieurs actions armées, dont un sabotage avec des grenades incendiaires d’un dépôt de camions allemands, chargés de pneus neufs.

La résistance nantaise est précoce. Dans les premiers jours de l’Occupation, des actes de sabotage sont spontanément perpétrés. Même s’il s’agit essentiellement de gestes symboliques, ils ne passent pas inaperçus. Les réseaux de résistance sont nombreux à se constituer dès les premiers mois de l’Occupation, tels Nemrod qui se structure en septembre 1940, ou Georges France 31, Bocq-Adam, Patt, Confrérie Notre-Dame ou Attila, puis, plus tard, en 1942 et 1943, Cohors-Asturies, Oscar Buckmaster.

Les mouvements nationaux ont aussi des antennes dans la ville dès le début de l’Occupation, comme Libération Nord, dont l’équipe nantaise est constituée en octobre 1940, ou le Front national de lutte pour la libération, l’indépendance et la renaissance de la France, qui naît au printemps 1941.

Né en 1901 à Vannes, Roger Astic tenait une droguerie dans le quartier des Batignolles. En octobre 1942, il est arrêté. « Jugé » en août 1943 au procès des 16, il échappe à la condamnation à mort, est déporté à Buchenwald, puis à Dachau d’où il reviendra.

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SOURCE

LE BAIL Louis, Saint-Jo et les Batignolles. Histoire d’un quartier nantais, 2012, p. 216-217.

 

 

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